Souvent utilisée pour des raisons économiques, l’automédication est une pratique dangereuse. Loin de la petite tisane aux herbes de nos grands-mères, l’usage de médicaments sans avis médical vous fait courir de grands risques. Voici les 4 dangers auxquels vous vous exposez.
L’erreur de diagnostic
Vous connaissez votre corps, mais vous n’êtes pas médecin. C’est d’autant plus vrai lorsque vos symptômes sont nouveaux, inconnus ou sévères. L’expertise d’un professionnel de la santé est alors indispensable pour ne pas passer à côté d’un problème majeur. De plus, le recours à l’automédication est souvent tardif, lorsque les symptômes sont bien installés. Une prise en charge précoce donnant de meilleurs résultats.
Le surdosage
Une prescription médicale est toujours accompagnée d’une posologie. S’autodoser, même en s’aidant de la notice, comprend des risques. Seul un professionnel de la santé peut évaluer les dosages nécessaires en fonction de votre état de santé et de vos symptômes. Même les médicaments en vente libre comme le Doliprane peuvent représenter un danger pour votre santé s’ils sont mal utilisés.
Le mésusage des médicaments
Même en imaginant que vous posiez correctement le diagnostic, et que par miracle vous choisissiez le médicament adéquat, un mésusage de celui-ci peut encore survenir. La plupart des médicaments comportent, en effet, une liste non négligeable de précautions d’utilisation et d’interactions possibles avec d’autres molécules. Dans les pires cas, une utilisation inadéquate peut s’avérer fatale.
L’aggravation des symptômes
Tous les médicaments peuvent provoquer des effets secondaires mineurs ou sévères. En voulant à tout prix soulager un symptôme avec de l’automédication, il y a un risque de négliger ces effets collatéraux. Et pourtant, certains effets secondaires peuvent rapidement devenir graves.